Après "l'accord"
(en fait la confirmation du diktat
de l'UE sur la Grèce)
confirmation des capitulations
du G.U.E.
La voie emprunté par le gouvernement Tsipras pour tenir ses engagements électoraux était déjà connue comme étant aléatoire pour y parvenir tant la non dénonciation frontale et la question de l'Euro comme moyen d'asservissement rendait cette piste plus que périlleuse. Mais ce que la presse nomme la phase 1 d'un accord (qui au passage fait ressurgir le terme honnis des grecs de Troïka , comme pour ancrer l'empreinte du talon de fer), en fait un Diktat, se fait dans l'indifférence totale de la part des partis rassemblés au sein du GUE. Dans un néant d'internationalisme en terme d'appel à des soutiens politiques qui nous serviraient en les soutenant.
Pire, contre toute vérité économique et parce que les mesures décrété par le Macron de Merkel , Wolfgang Schäuble , permettent à Tsipras de disposer de quelques semaines de délais pour les faire avaller au peuple grec, l'Huma.fr titre:
"Eurogroupe ; la Grèce desserre l'étau".
C'est prendre le lecteur pour un imbécile, l'électeur pour un crétin. Combien de deniers supplémentaires pour prix de cette nouvelle trahison ? Et qui les verse ?
Schäuble jubilait lors de conférence de presse qui a suivi la conclusion des discussions :
« Les Grecs auront sans doute du mal à expliquer l'accord à leurs électeurs ».
N'importe quel lecteur de l'Huma (du moins il faut avoir la candeur de souhaiter que c'est effectivement général) sait bien que quand un patron un homme de droite un financier se réjouit ce n'est jamais parce qu'un salarié, un progressiste un ouvrier va voir son sort s'améliorer.
Le détail des procédures montre bien combien il s'agit de faire plier le peuple grec :
"le financement sera débloqué « sur la base des conditions fixées dans le programme actuel, en faisant le meilleur usage possible de la flexibilité, qui sera examinée, conjointement, par les autorités grecques et les institutions ». Les « institutions » renvoient désormais, de manière politiquement correcte pour les Grecs, aux créanciers de l'ex-« Troïka »: FMI, BCE et commission européenne. Tout dépend donc, désormais, du degré de « flexibilité » qui sera consenti aux Grecs.
C'est on ne peut plus clair.
Dans ces conditions non seulement les positions du GUE que véhicule l'Huma avec ce titre falacieux abandonnent les grecs aux mains de la Troïla mais de plus, en faisant croire que l'accord va dans le bon sens, participe à faire faiblir le niveau de solidarité internationale indispensable à construire.
Ce déni d'aide au peuple grec en lutte pour sa souveraineté ramène à Jaurès dont pourtant les occupants du titre de St Denis se parfument d'être les héritiers.
Partant d'un aphorisme de R.Bacon qui avait dit en substance « un peu de philosophie éloigne de Dieu, beaucoup y ramène », Jean Jaurès disait :
"un peu d'internationalisme éloigne de la Patrie, beaucoup en rapproche".
Que dire quand l'internationalisme a disparu ?