Regardez bien l'image ci dessus.
Une fois n'est pas coutume, Canaille le Rouge fait de la pub pour les fossoyeurs en produisant la vidéo qui suit .
C'est qu'il ne faut pas oublier que le Munich du service public accomplis hier à l'assemblée nationale s'est fait avec le concours zélé de ceux qui rèvent de s'aligner sur Proglio et ses équivalents, Aréva, Orange, Total etc.
Donc, regardez le cri du coeur porté par ce spot généeusement payé par la SNCF et donc par le travail des cheminots dont ceux qui se sont battus contre Guillaume III et rendez vous ensuite un peu plus bas.
Pepy le veule dans ses œuvres : la haine des cheminots le sens du propos . Mais il n'a pas réussi à monter la population contre les cheminots.
Et revenons sur ces "10 000" gilets rouges mobilisés.
Quand en service normal vous avez besoin d'un renseignement, de quelqu'un pour accompagner un handicapé en fauteuil ou autres, vous devez courir à travers la gare pour trouver, s'ils existent un de ces "gilets-rouges" souvent confinés au détour d'un couloir mal indiqué.
Et là, hop, là, 10 000 à votre disposition jusque dans ces ex-gares devenues haltes dont Pepy a fermé les guichets pour appliquer 20 ans de directives gouvernementales et europennes enjoignant de raboter les moyens des services publics.
Pepy sait mobiliser 10% de l'effectif devant travailler pour casser la grève pendant 10 jours mais a toujours refuser ce genre d'effort pour l'entreteient du matériel et des infrastructures. Les cadres jaunes qui conduisent les trains les jours de grève ne savent pas le faire quand il faut remplacer un malade ou un accidenté pour maintenir une circulation.
Poursuivez votre enquète et vous allez voir : d'habitude ces gilets rouges sont représentant de la diversité de la population française, surtout très jeunes, avec une "dose" importante de ceux qui diffèrent de la norme habituelle des livres d'histoire. Beaucoup de ces gars et filles manifestement ont des looks qui n'en font pas les descendants de la cavalerie d'Azaincourt, il sont à l'image de la jeunesse française de 2014 dans sa diversité et sont vetu comme tous les gamins de jeans et chaussure de sport.
Là, Pepy vous a offert sa promo spécial grève. Vous avez découvert la tenue "conflit social" : sous le gilet parfois le "Chanel" ou le "Cerrutti", mise en plis brushing, sac à main ou pochette, plutôt "Le Tanneur" que farfouille, Des escarpins et non des tennis. Inhabituel pour pousser le chariot.
C'est que ces rouges au gilet uni et pourtant rayé dans leur tête sont des jaunes.
Ils ont accompagné la casse de la SNCF, la majorité d'entre eux dispose de leur weekend, parte en vacances l'été et les fêtes carillonnées en famille. Ilsn'ont jamais touché un tirefond, un attelage ou du porté assistance à un voyageur en détresse dans un train, vous ne les voyez pas à 23h00 derrière le dernier guichet resté ouvert ou à 5h00 du matin. Les titulaires habituels de ces postes, majoritairement, défendaient l'entreprise que la valetaille de Pepy-Valls s'acharne à casser.
Ils et elles sont ces enclumes qui par leur densité déséquilibrent au point de faire chuter le service public.
Cette grève aura révélé qu'aux cotés de la galaxie orange en dispersion, des tristus bleus de l'UNSA existe une catégorie mutante de jaune.
Cela nous renvoi à la photo d'en haut de page:
Le soleil est jaune, c'est la norme. historiquempent les briseur de grève le sont aussi.
Pour masquer qu'il se couche, le soleil se pare de rouge. Ces cadres de la SNCF aussi.
Ils ont joué avec zèles et constance les briseurs de grève .
Un laquais même paré de garance reste un laquais.
Le contencieux est établi. Jaunes, oranges, bleus, même travestis de leur gilet rayé de valet de pieds, d'expérience, ils se sont disqualifié devant la profession. Il serait surprenant que dans les centres ferrioviaire les semaines qui viennent ressemble au pays des bisounours. Parions que nombre d'entres elles et eux vont brancher leur clim et se réfugier dans les étages des directions regionales. A moins que pépy dispose d'un budget pour renouveler ses séminaires à Tanger (l'organisation d’un séminaire des managers opérationnels de la SNCF à Tanger en 2011 pour un montant total de 2,7 millions d’euros, soit 1 430 € par jour et par personne pointé par la cour des comptes).
A coup sûr, le Royal palfrenier saura convaincre le maquignon de Matignon de lui déploquer un budget pour trouver les multiples des trente deniers nécéssaires.