Au coin de la Rue Manin,et de la rue de Crimée, 22mx8m. La Résistance, Madeleine Riffaud, Michel Tagrine, le peuple en arme. Pas assez culturel pour l'huma
Canaille le rouge n'a pas l'habitude de parler ici de question liée à ses activités militantes. Plutôt parler de ce qui les motivent.
Une entorse à ce choix.
Le 27 mai est Journée nationale de la Résistance.
Des initiatives diverses se sont tenues à travers tout le pays.
A Paris, 92 associations se sont mobilisés pour en faire un moment culturel et d'histoire dont tous les participants ont noté la qualité et la diversité (d'un concert à Radio France en passant par des expos, du streetart, une fête populaire dans un quartier qui ne l'est pas moins etc.)
Une exposition se tient à l'espace Niemeyer mutualisant les efforts de 6 musées sur un thème on ne peut plus d'actualité : résister par la culture. Plus de 300 pièces des collections de ces musées présentées durant trois semaines.
La presse syndicale en parle
Le parisien l'a évoqué.
1h30 sur France Musique,
Chacun des lecteurs de cette pages sait combien la Canaille a des désaccords de fond avec le PCF mais parce que rester communiste malgré le PCF impose de ne pas mélanger ses propos avec les chroniques médiatiques de la haine ordinaire, la raison toujours pilote ses propos.
Mais là, colère.
Cette journée nationale de la résistance est blacklistée par l'Huma qui voit plus d'urgence à traiter du salon du vin bio, à disserter sur le travail le jour de la saint Pétain dite fête des mères plutôt que de parler de celles qui Résistantes, anti-pétainistes, du fond de la clandestinité, des prisons, des camps de la mort, créaient et donnaient du savoir, de l'art au cœur à leurs camarades d'infortune et de répression.
Le secrétaire Nationale du PCF, la directrice de la DRAC Île de France au nom de la ministre de la culture, les organisateurs saluent le travail inédit et impressionnant de pédagogie réalisée par la jeune commissaire de l'expo et silence total dans l'Huma.
Sur l'agenda culturel du journal pas un mot.
Canaille le Rouge a reçu un appel à soutenir financièrement le titre pour sa place incontournable dans le paysage éditorial.
A voir comment ce qui a fait la force d'un titre sert de paravent à ses liquidateurs, pour sa part le choix de La canaille est fait.
Par respect pour ceux qui se sont fait trouer la peau pour éditer l'huma clandestin, pas question de financer pas le fossoyeur de ses idéaux.
jean-marie Défossé 30/05/2016 06:57